Rébellion: Les 100 - Tome 4 (Rebellion)

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Overview

Le quatrième tome de la série best-seller international.
Guérir.
À peine les blessures de la guerre fratricide entre les 100 et les Nés-Terre commencent-elles à se refermer qu'une nouvelle menace surgit.
Subir.
Un groupe inconnu de Terriens illuminés attaque le campement des 100, pillant leurs provisions et kidnappant les meilleurs éléments.
Résister.
Restés libres mais surpassés en puissance de feu, Clarke, Bellamy et Luke doivent attendre le moment idéal pour sauver Wells, Octavia et Glass des griffes des dangereux fanatiques.
Se libérer.
Deux conceptions radicalement différentes de la vie sur Terre s'opposent, et jamais celle des 100 n'a paru si fragile.
Découvrez la série télé adaptée du roman par les producteurs de The Vampire diaries et Gossip girl sur les chaînes Syfy et France 4.


Product Details

ISBN-13: 9782221200445
Publisher: Groupe Robert Laffont
Publication date: 03/16/2017
Series: Les 100 , #4
Sold by: EDITIS - EBKS
Format: eBook
Pages: 204
File size: 2 MB
Language: French

About the Author

About The Author

Kass Morgan est titulaire d'une licence de la Brown University et d'un master de l'université d'Oxford. Elle travaille actuellement en tant qu'éditrice et vit à Brooklyn, New York. Sa série de quatre tomes, Les 100, est publiée aux Éditions Robert Laffont.

Read an Excerpt

Les 100 Rebellion


By Kass Morgan, Frédérique Fraisse

Robert Laffont

Copyright © 2016 Alloy Entertainment
All rights reserved.
ISBN: 978-2-221-20044-5


CHAPTER 1

Clarke


Clarke frémit. Le vent qui souffle dans la clairière fait bruire les dernières feuilles rouges et or accrochées aux branches.

— Clarke, l'appelle faiblement quelqu'un.

Cette voix, elle l'a imaginée un nombre incalculable de fois depuis son arrivée sur Terre. Elle l'a entendue dans le torrent. Dans le grincement des arbres. Et surtout, elle l'a entendue dans le vent.

Aujourd'hui, elle ne se dit plus que c'est impossible. La chaleur envahit sa poitrine. Clarke se retourne et aperçoit sa mère qui approche, un panier rempli de pommes cueillies dans le verger des Nés-Terre sous le bras.

— Il faut absolument que tu me goûtes ça! Elles sont fabuleuses!

Mary Griffin pose le panier sur une des longues tables, prend une pomme et la lance à Clarke.

— Trois cents ans de recherches génétiques dans les labos de la Colonie sans jamais nous approcher de pareilles merveilles.

Souriante, Clarke croque le fruit tout en regardant le camp qui déborde d'activité. Autour d'elles, Colons et Nés-Terre préparent joyeusement leur première fête commune. Felix et son petit ami, Eric, portent de grands saladiers remplis de légumes cultivés et cuisinés sur place. Deux Nés-Terre montrent à Antonio comment fabriquer des couronnes à l'aide de branches. Au loin, Wells ponce une des nouvelles tables de pique-nique avec Molly, qui apprend depuis peu la menuiserie avec un Né-Terre.

À les voir s'affairer ainsi, on a du mal à croire que tous ont enduré de douloureuses épreuves et de terribles deuils ces derniers mois. Clarke fait partie du groupe originel des cent adolescents envoyés sur Terre pour vérifier si les hommes pouvaient survivre sur la planète irradiée. Mais suite au crash de leur vaisseau, tout contact a été rompu avec la Colonie. Tandis que les 100 se démenaient pour survivre sur Terre, les Colons de l'espace se sont aperçus que le système de support de vie était défaillant à bord de la station orbitale et que leurs heures étaient comptées. Alors que le niveau d'oxygène baissait et que la panique se répandait comme une traînée de poudre, ils se sont battus pour accéder aux navettes de sauvetage qui, malheureusement, ne pouvaient transporter qu'une fraction de la Colonie. Quelle n'avait pas été la surprise de Clarke et des autres 100 quand plusieurs navettes remplies de Colons étaient arrivées sur Terre. Moins étonnant: le vice-chancelier Rhodes s'était lancé dans une campagne brutale pour prendre le pouvoir aux adolescents devenus de facto leaders des Colons sur Terre. Ce putsch avait fait de nombreuses victimes, parmi lesquelles Sasha Walgrove, petite amie de Wells et fille de Max, le chef pacifiste des Nés-Terre. Il avait aussi déclenché des tensions entre les deux groupes. Finalement, ils avaient dû s'allier pour vaincre un dangereux ennemi – une faction violente des Nés-Terre qui voulait détruire les Colons. Désormais, chacun fait son possible pour travailler en bonne entente. Rhodes a renoncé à son titre de vice-chancelier et aide à mettre en place un nouveau Conseil consultatif composé à la fois de Colons et de Nés-Terre.

Aujourd'hui, ils assisteront non seulement à leur première fête commune mais aussi à la première apparition du Conseil devant ce peuple récemment uni. En tant que membre de ce nouveau Conseil, Bellamy, le petit ami de Clarke, a accepté de faire un discours.

— On dirait que tout se met tranquillement en place, constate la mère de Clarke qui regarde une jeune Colon et deux Nées-Terre en train de disposer sur les tables de grossières assiettes en fer-blanc et des couverts en bois. Comment puis-je me rendre utile?

— Je crois que tu en as assez fait! lui répond Clarke. Essaie de te détendre.

Elle recule d'un pas pour mieux savourer le sourire chaleureux de sa mère. Même si elles sont réunies depuis plus d'un mois, Clarke n'en revient toujours pas que ses parents n'aient pas été expulsés dans l'espace pour cause de trahison, comme on le lui avait raconté. À la place, ils ont été envoyés sur Terre où ils ont été confrontés à un nombre incalculable de dangers avant de finalement la retrouver. Depuis, les deux médecins comptent parmi les membres indispensables du camp qu'ils ont aidé à reconstruire après les attaques de la faction violente. Avec le docteur Lahiri, ils ont remis les blessés sur pied. Avec Clarke, Wells et Bellamy, ils ont resserré les liens entre les Colons et leurs voisins pacifiques.

Pour la première fois depuis une éternité, la vie de Clarke est paisible et remplie d'espoir. Après des mois de peur et de souffrance, le moment est enfin approprié pour des réjouissances.

Alors qu'il traverse la clairière en direction des tables, le père de Clarke s'arrête pour faire signe à Jacob, un fermier né-terre avec qui il s'entend bien, puis il se tourne vers Clarke, un grand sourire aux lèvres. Sous son bras gauche, il serre des épis de maïs multicolores.

— D'après Jacob, il ne pleuvra pas ce soir. Nous aurons une belle vue de la Lune quand elle apparaîtra.

David Griffin pose le maïs sur la table et, l'air pensif, gratte sa nouvelle barbe fournie tout en regardant le ciel, au cas où elle poindrait.

— Apparemment, elle sera rouge à l'horizon. Jacob l'appelle la "Lune du Chasseur". Je penche plutôt pour la "Lune des Récoltes" de nos ancêtres.

Enfant, Clarke en avait parfois assez d'écouter ses histoires interminables sur la Terre mais aujourd'hui, au bout d'une année de deuil angoissé pour ses parents qu'elle croyait morts, son monologue enthousiaste emplit son cœur de joie et de gratitude.

Pourtant, en même temps qu'il parle, Clarke ne peut s'empêcher de regarder l'orée du bois où au loin, une silhouette grande et familière sort à grands pas des arbres, son arc en bandoulière.

— Tu sais, j'aime bien cette expression: "Lune du Chasseur", remarque distraitement Clarke, un sourire éclairant son visage.

Bellamy ralentit le pas tandis qu'il entre dans la clairière et scanne le camp. Ils ont eu beau traverser de multiples épreuves ensemble, le cœur de Clarke s'emballe encore à l'idée qu'il la cherche des yeux. Peu importe ce que cette planète sauvage et dangereuse leur réserve, ils l'affronteront ensemble. Ils survivront ensemble.

Alors qu'il s'approche, elle distingue mieux ce qu'il porte dans le dos. C'est un oiseau énorme aux plumes néon déployées et au long cou grêle. À première vue, il nourrira de nombreux convives ce soir. Une bouffée de fierté enfle en elle. Même si le camp compte désormais plus de quatre cents personnes – y compris des gardes bien entraînés de la Colonie –, Bellamy est toujours et de loin le meilleur chasseur.

— C'est une dinde? s'enquiert le père de Clarke qui manque renverser une table tellement il est pressé de voir le volatile de plus près.

— On en a vu dans les bois, déclare la mère de Clarke.

Éblouie par le soleil, elle place une main en coupe au-dessus de ses yeux et regarde Bellamy qui approche.

— Au nord-ouest d'ici. L'hiver dernier. Je les ai prises pour des paons, avec leurs plumes bleues. Quoi qu'il en soit, elles étaient trop malignes pour qu'on les attrape.

— Bellamy capturerait n'importe quoi, enchaîne Clarke avant de rougir quand sa mère hausse un sourcil entendu.

Clarke était un peu inquiète à la perspective de présenter Bellamy à ses parents. Elle ignorait comment ils réagiraient face à un autre prétendant que son honorable ex-petit ami phoenicien, Wells. Mais à son grand soulagement, Bellamy leur avait tout de suite plu. Ils avaient vécu tellement de traumatismes qu'ils compatissaient avec lui et se montraient même protecteurs. Comme chaque nuit que Bellamy passait dans la cabane familiale de Clarke, il était assailli par des cauchemars débilitants qui l'arrachaient à son sommeil, le transformant en loque tremblante et dégoulinante de sueur. Il rêvait de peloton d'exécution, de bandeau plaqué sur ses yeux, de Clarke et d'Octavia dont les hurlements secouaient chacun de ses os. Ces nuits-là, les parents de Clarke se dépêchaient de préparer des décoctions médicinales pour l'aider à dormir, pendant qu'elle lui tenait la main. Ni l'un ni l'autre ne l'avait jamais mise en garde contre ce garçon.

Présentement, ils font joyeusement signe de la main à Bellamy et pourtant, les épaules de Clarke se crispent malgré elle. Son pas lui paraît différent. Le visage pâle, il ne cesse de regarder par-dessus son épaule. Elle lit de la panique dans ses yeux écarquillés.

Le père de Clarke cesse de sourire tandis qu'il tend les bras vers Bellamy. Celui-ci lui confie l'oiseau sans même un merci.

— Clarke, l'interpelle Bellamy, le souffle court, comme s'il avait couru pour rentrer. Il faut qu'on parle.

Il n'attend pas sa réponse et la saisit par le coude. Ensemble, ils passent devant le feu de camp et se dirigent vers le cercle des cabanes récemment construites. Elle trébuche contre une racine qui dépasse, mais parvient vite à se rattraper. Un peu plus et il la traînait par terre derrière lui.

— Bellamy, stop! lui ordonne-t-elle en se dégageant le bras.

Son regard redevient brièvement normal.

— Désolé. Ça va? lui demande-t-il.

— Oui, mais qu'est-ce qui te prend?

Aussitôt, son anxiété le rattrape tandis qu'il examine le camp.

— Où est Octavia?

— Sur le chemin du retour avec les enfants.

Elle a emmené les plus jeunes jouer au ruisseau tout l'après-midi afin qu'ils ne dérangent pas les préparatifs. Clarke indique à Bellamy la file d'enfants se tenant par la main entre la clairière et les tables, Octavia et sa chevelure noire en tête de cortège.

— Tu vois.

Bellamy se détend une fraction de seconde à la vue de sa sœur mais à l'instant où il croise le regard de Clarke, il se rembrunit.

— J'ai remarqué quelque chose d'étrange pendant que je chassais.

Clarke se mord la lèvre et réprime un soupir. Ce n'est pas la première fois qu'il lui fait la réflexion cette semaine. Au moins la dixième. Elle finit par hocher la tête:

— Raconte-moi.

Il danse d'un pied sur l'autre. Une goutte de sueur coule de ses cheveux noirs en bataille.

— Il y a une semaine environ, j'ai remarqué un tas de feuilles sur le sentier des chevreuils, en direction du mont Weather. Il ne semblait pas ... naturel.

— Pas naturel, répète Clarke qui fait son possible pour ne pas perdre patience. Un tas de feuilles. Dans les bois, en automne.

— Un gros tas de feuilles. Quatre fois plus que les autres aux alentours. Assez gros pour cacher quelqu'un, à mon avis.

Il se met à faire les cent pas. Il marmonne tout seul plus qu'il ne parle à Clarke.

— Je me suis pas arrêté pour vérifier. J'aurais dû! Pourquoi je me suis pas arrêté?

— OK, l'interrompt Clarke. Allons jeter un coup d'œil ensemble.

— Il a disparu, lui apprend Bellamy en passant la main dans ses cheveux hirsutes. Je m'en suis pas préoccupé et aujourd'hui, il a disparu. Comme si quelqu'un s'en était servi pour quelque chose mais qu'il en avait plus besoin.

Son expression – mélange d'angoisse et de culpabilité – brise le cœur de Clarke. Elle connaît le problème. Après l'atterrissage des capsules, le vice-chancelier Rhodes a essayé d'exécuter Bellamy pour des crimes qu'il avait soi-disant commis à bord de la Colonie. Deux petits mois plus tôt, on l'a obligé à faire de déchirants adieux à ceux qu'il aimait avant d'être entraîné, les yeux bandés, devant un peloton d'exécution. Il a regardé la mort en face, persuadé qu'il abandonnait Octavia et détruisait Clarke. Mais l'attaque soudaine et brutale des Nés-Terre avait fait avorter son exécution imminente. Même si Rhodes lui a pardonné, ces événements ont laissé des séquelles chez lui. Il n'est donc pas surprenant qu'il souffre de crises ponctuelles de paranoïa mais au lieu de s'améliorer, son état semble s'aggraver.

— Si tu ajoutes ça au reste ..., continue-til, un ton au-dessus, plus énervé. Les traces de roues près de la rivière. Les voix que j'ai entendues dans les arbres ...

— Nous en avons déjà discuté, le coupe Clarke tout en le prenant par la taille. Les traces de roues peuvent venir du village. Le peuple de Max possède des chariots. Quant aux voix ... — Je les ai entendues! s'exclame-t-il en essayant de reculer.

— Je sais, je sais, lui assure-t-elle en resserrant son étreinte.

Il cesse de résister puis pose le menton sur la tête de Clarke.

— Je ne veux pas en faire toute une histoire mais ...

Bellamy déglutit avant de poursuivre:

— Je t'assure, il y a quelque chose qui cloche. J'ai déjà eu cette impression et je l'ai maintenant. Nous devons prévenir les autres.

Par-dessus son épaule, Clarke voit chacun s'affairer ici et là: Lila et Graham avec leurs seaux d'eau se moquant d'un gamin qui peine avec son fardeau; des enfants nés-terre qui gloussent, les bras chargés de provisions de leur village pour les tables; des gardes qui discutent au moment du changement de patrouille.

— Nous devons les prévenir avant cette ... célébration, bredouille-t-il. En l'honneur de quoi, déjà?

— La Fête des Récoltes, répond Clarke.

Elle adore l'idée de participer à une tradition qui remonte à plusieurs centaines d'années, avant le Cataclysme – la guerre nucléaire qui a presque détruit la Terre et obligé les premiers Colons à fuir dans l'espace pour sauver l'espèce humaine.

— D'après Max, on la célèbre ici depuis des générations et ce serait sympa de prendre un moment pour ...

— C'est exactement ce que ce groupe de Nés-Terre sécessionnistes attend! s'exclame Bellamy. Si je comptais nous attaquer, aujourd'hui serait parfait! Nous tous réunis au même endroit. On va se faire tirer comme des lapins!

Un garçon sort en coup de vent de sa cabane, aperçoit Bellamy, blêmit et retourne en courant à l'intérieur.

Clarke prend les mains tremblantes de Bellamy et le regarde droit dans les yeux.

— Je te crois. Je sais que tu as vu ce que tu as vu.

Il hoche la tête mais sa respiration est encore saccadée.

— Il faut que tu me croies aussi, continue-t-elle. Tu es en sécurité ici. Nous sommes en sécurité. La trêve que nous avons instaurée le mois dernier est encore en vigueur. Max nous a dit que le groupe de Nés-Terre sécessionnistes a pris la direction du sud dès qu'ils ont perdu la bataille et qu'on n'en pas vu un seul depuis.

— Je suis au courant, grommelle Bellamy. Mais il y a plus que ce tas de feuilles. J'ai cette sensation qui me picote la nuque ...

— Alors remplaçons-la par une autre sensation.

Clarke se met sur la pointe des pieds et l'embrasse sous le menton avant se diriger lentement vers sa nuque.

— C'est pas aussi simple, proteste-t-il même si elle le sent se détendre un peu.

Elle recule en lui souriant.

— Allez! C'est une belle journée! Tu vas vivre ton premier gros événement en tant que membre du Conseil. Pense à ton discours, à la savoureuse nourriture que nous allons déguster grâce à toi.

— Le Conseil, répète-t-il avant de fermer les yeux et de pousser un grand soupir. Merde! J'ai oublié ce fichu discours.

— Tout va bien se passer, le rassure Clarke qui s'étire à nouveau pour effleurer des lèvres sa joue rêche. Tu vas tous les éblouir.

— Si tu le dis.

Il enroule les bras autour de sa taille et, tout sourire, l'attire contre lui.

— C'est toi que j'aimerais éblouir.

Elle éclate de rire et lui tapote la joue.

— Je le suis déjà! Bon, aide-moi à préparer cette petite fête avant de rejoindre le Conseil. Nous célébrerons en privé plus tard ... Il la suit, les bras toujours autour de sa taille, le souffle chaud sur sa nuque.

— Merci, murmure-t-il.

— Merci pour quoi? demande-t-elle sur un ton léger, essayant de cacher l'inquiétude croissante qui fait tambouriner son cœur.

Elle a peut-être réussi à le rassurer aujourd'hui. Et hier. Et la nuit d'avant.

Mais elle ne peut plus ignorer le fait que l'état de Bellamy empire.


(Continues...)

Excerpted from Les 100 Rebellion by Kass Morgan, Frédérique Fraisse. Copyright © 2016 Alloy Entertainment. Excerpted by permission of Robert Laffont.
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